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Cloaking - Les emmerdeurs du Net

Cet article a +5 ans. Son contenu n'est probablement plus d'actualité.

Vous arrive-t-il de formuler une requête, puis de vous rendre sur une page suggérée par un moteur de recherche et découvrir qu'elle ne contient pas l'information que vous avez recherchée ?
Il y a de fortes chances que le moteur de recherche ait été trompé par un procédé nommé "cloaking".

Chaque fois que le Net propose une amélioration, une foule de petits malins s'y jette pour la détourner. Et ils en sont fiers.

Autrefois, il y avait des mots-clefs qui aidaient à résumer le contenu d'une page à l'intention des moteurs de recherche. Les petits malins se sont mis à y inscrire tout et n'importe quoi pourvu que cela attire du monde, à commencer par le mot "sexe" (1). Conséquence : la majorité des moteurs de recherche ne tient plus compte des mots-clefs.

Aujourd'hui, il y a des langages dynamiques, tel le PHP, qui permettent de personnaliser le contenu d'une page Web en fonction de certains critères (par exemple celui de la provenance du visiteur). Les petits malins s'y sont donc jetés pour fabriquer des pages destinées uniquement aux moteurs de recherche. Cela s'appelle le "cloaking".
Le but ? Tromper les moteurs de recherche pour être mieux positionné dans les résultats de recherche.

Les moteurs de recherche, vous vous en doutez, n'apprécient guère cette tactique qu'ils considèrent comme du spam, et bannissent les sites qui l'utilisent.

La guerre de cloaking est donc déclarée de deux côtés : les moteurs de recherche traquent les cloakers ; les cloakers tâchent de ne pas se faire repérer. Les uns essayent de garder un point d'avance sur les autres.

Qui va gagner ? Personne.
Il est à prévoir que nous serons tous perdants.

Les premiers qui risquent de payer les frais de cette guerre sont les concepteurs qui créent de vraies pages alternatives afin de fournir aux moteurs de recherche une description des contenus autrement inaccessibles (genre : vidéo).
Si, pour éviter le danger de se voir bannis, ils renonçaient aux pages alternatives, le Web reculerait d'un cran.

En tant qu'utilisateurs d'un site, vous ne voyez jamais les pages qui recourent aux cloaking. Enfin presque... car il suffit de demander aux moteurs de recherche d'afficher le contenu indexé d'une page et le comparer avec celui que vous voyez en vous rendant directement sur la page concernée...

Quant à moi, une question m'intrique : ne serait-il pas plus simple de créer de pages correctement pensées ?


(1) En 2004, même un politicien français a ajouté le mot "sexe" dans les keywords de sa page électorale...