This website will not display properly without JavaScript enabled - Ce site ne peut pas s'afficher correctement sans JavaScript - Strony nie wyświetlą się poprawnie bez JavaScript.

Services publics ou fortunes privées ?

L'édition 2019 du rapport annuel d'Oxfam tourne autour de la question "Services publics ou fortunes privées ?" Voici son résumé:

Banco pour les milliardaires dans le monde

Voilà 10 ans que la crise financière a frappé notre monde, laissant d’énormes souffrances sur son passage. Sur cette même période, la fortune des plus riches n’a cessé de croître.

• Depuis la crise financière, le nombre de milliardaires a presque doublé.
• La fortune des milliardaires dans le monde a augmenté de 900 milliards de dollars rien que l’an dernier, soit 2,5 milliards de dollars par jour. Sur la même période, la richesse de la moitié la plus pauvre de la population mondiale (soit 3,8 milliards de personnes) a chuté de 11 %.
• Les milliardaires sont plus riches que jamais. Entre 2017 et 2018, on dénombrait un nouveau milliardaire tous les deux jours.
• Les richesses sont plus concentrées que jamais : l’année dernière, seulement 26 personnes possédaient autant que la moitié la moins bien lotie de la population mondiale (soit 3,8 milliards de personnes), contre 43 personnes l’année précédente.
• Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde et propriétaire d’Amazon, a vu sa fortune atteindre 112 milliards de dollars. 1 % seulement de sa fortune équivaut au budget total de la santé de l’Éthiopie, un pays de 105 millions d’habitants.
• Si la totalité du travail de soin non rémunéré effectué par les femmes dans le monde était réalisée par une seule et même entreprise, cette dernière aurait un chiffre d’affaires annuel de 10 000 milliards de dollars, soit 43 fois plus que celui d’Apple.

En plus d’accumuler des sommes vertigineuses, les plus riches bénéficient également des taux d’imposition les plus bas de ces dernières décennies, à l’instar des entreprises qu’ils dirigent :

• La fortune est soumise à une fiscalité particulièrement faible. Pour chaque dollar de recette fiscale, seulement 4 cents proviennent de la fiscalité sur la fortune.
• Dans les pays riches, le taux maximum moyen d’impôt sur le revenu des particuliers a chuté, passant de 62 % en 1970 à 38 % en 2013. Dans les pays en développement, le taux supérieur moyen d’impôt sur le revenu des particuliers est de 28 %.
• Dans certains pays comme le Brésil et le Royaume-Uni, les 10 % les plus pauvres s’acquittent d’une imposition sur le revenu proportionnellement plus élevée que les 10 % les plus riches.
• Les États doivent concentrer leurs efforts à demander aux plus riches de contribuer davantage pour lutter contre les inégalités. Par exemple, une augmentation de 0,5 % de l’impôt sur la fortune des 1 % les plus riches permettrait de collecter plus que ce que coûteraient sur un an l’éducation des 262 millions d’enfants non scolarisés et les soins de santé susceptibles d’éviter le décès de 3,3 millions de personnes.
• Les super-riches dissimulent 7600 milliards de dollars aux autorités fiscales. Les multinationales dissimulent également des sommes considérables dans des structures offshore. Ces pratiques privent les pays en développement de 170 milliards de dollars chaque année.


La Pologne appréciée pour ses dépenses sociales

À la fin de 2018, Oxfam a salué les efforts sociaux de la Pologne en la plaçant au premier rang de son classement "Indice de l’Engagement à la réduction des inégalités 2018 ".

"La Pologne s'est classée au premier rang en termes de dépenses sociales. Notre pays s'est classé 114ème sur la liste en termes de fiscalité. Nous étions mieux dans la catégorie des droits des travailleurs, nous avons pris la 33ème place. Au total, la Pologne se classe au 20ème rang du classement de 157 pays évalués".
(businessinsider.com.pl )

Postes similaires