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L'OMS a surévalué le vaccin et déprécié l'immunité naturelle

Un article intéressant du Brownstone Institute .
Traduction et adaptation maison.


La pandémie de SRAS-CoV-2 s'est caractérisée dès le début par un étrange silence au sujet du système immunitaire de l'homme. Alors que dans le passé, les vaccins et l'exposition naturelle aux virus étaient considérés comme des partenaires dans l'atténuation des maladies, cette fois-ci, ils ont été mis en concurrence - on insistait sur les vaccins et rabrouait quiconque osait parler des défenses naturelles de l'organisme.

Cette campagne de propagande a commencé il y a 18 mois. Aujourd'hui, elle est démantelée. La plus grande étude jamais réalisée comparant l'immunité vaccinale à l'immunité naturelle a donné des résultats qui n'auraient surpris personne, il y a 50 ans. L'étude "Comparaison de l'immunité naturelle contre SRAS-CoV-2 et de l'immunité induite par le vaccin — réinfections contre infections post-vaccinales " démontre que l'immunité naturelle est plus puissante et plus robuste en termes de prévention de l'infection. Ce qui est un truisme de la biologie cellulaire, connu et affiné au fil des ans. Ce constat est cohérent avec de nombreuses autres études réalisées au cours de l'année écoulée, comme l'expliquent Jay Battacharya, Sunetra Gupta et Martin Kulldorff .

L'expérience avec le Covid-19 est un cas d'école de la façon dont le système immunitaire s'adapte naturellement aux nouveaux agents pathogènes qui ont toujours et auront toujours des répercussions sur le monde. Le vaccin (en particulier celui qui fait appel à une innovation plutôt qu'à une inoculation traditionnelle) contre ce type de virus — virus respiratoire, répandu et bénin pour la plupart — sera nécessairement plus aléatoire, simplement en raison du rythme des mutations et de l'émergence de variants.

L'étude isrélienne est remarquable essentiellement en raison de son ampleur et de la précision de ses résultats.
Reuters la résume ainsi :

Les résultats sont une bonne nouvelle pour les patients qui ont déjà réussi à combattre le Covid-19, mais ils montrent qu'il est difficile de se fier exclusivement aux vaccinations pour surmonter la pandémie. Les personnes ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech étaient presque six fois plus susceptibles de contracter une infection delta et sept fois plus susceptibles d'avoir une maladie symptomatique que celles qui se sont rétablies.

Le rapport d'UnHerd propose un graphique utile :

UnHerd grahic

Venons-en maintenant au fond du problème : à la promotion excessive du vaccin et à la dépréciation du principe de l'immunité naturelle. Qui est responsable ? L'OMS est responsable.

Jetons un coup d'œil à sa FAQ concernant l'immunité collective . Le site de l'OMS a en fait été modifié de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois, allant même jusqu'à supprimer totalement la possibilité que l'infection naturelle contribue de quelque façon que ce soit à la création de l'immunité collective. Le directeur de l'OMS a régulièrement insisté sur l'idée que les nouveaux vaccins ont créé un nouveau moyen formidable d'être immunisé sans jamais être exposé au virus.

L'immunité collective est un aspect fascinant que l'on peut rattacher à la réalité biologique ou à la théorie des probabilités statistiques, selon ce que vous préférez. Il ne s'agit certainement pas d'une "stratégie", alors ignorez toute source médiatique qui la décrit ainsi. Lorsqu'un virus tue son hôte, c'est-à-dire lorsqu'il dépasse la capacité de l'organisme à l'intégrer, son hôte meurt et le virus ne se propage donc pas aux autres. Plus cela se produit, moins le virus se propage. Si le virus ne tue pas son hôte, il peut se propager aux autres par tous les moyens habituels.

Lorsque vous attrapez un tel virus et que vous le combattez, votre système immunitaire encode cette information de manière à développer une immunité contre lui. Lorsque cela arrive à un nombre suffisant de personnes (chaque épidemie étant différente, il est impossible d'établir un chiffre précis, notamment en raison des nombreuses immunités croisées), le virus perd son caractère pandémique et devient endémique, c'est-à-dire prévisible et gérable. Chaque nouvelle génération d'hommes incorpore cette information en s'exposant davantage.

C'est ce que vous lisez dans tous les manuels scolaires. On l'enseigne en 3e depuis probablement 80 ans. L'observation de ce phénomène évolutif est assez merveilleuse, car elle augmente le respect que l'on a pour la manière dont la biologie humaine s'est adaptée à la présence d'agents pathogènes sans pour autant paniquer.

La découverte de cette dynamique fascinante est une raison majeure qui a si bien transformé la santé publique au 20e siècle. Nous avons gardé notre calme. Nous avons géré les virus avec des professionnels de la santé via les relations médecin/patient. Nous avons évité la tendance médiévale à courir dans tous les sens avec les cheveux en feu. Nous avons fait preuve de rationalité et d'intelligence.

Un jour, l'étrange institution appelée Organisation Mondiale de la Santé - autrefois glorieuse parce qu'elle a aidé à éradiquer la variole - a soudainement décidé de supprimer tout ce que je viens d'écrire. Elle a littéralement changé la science à la manière soviétique. À l'aide de la touche "delete", elle a supprimé de son site web toute référence à l'immunité naturelle. En plus, elle a mal défini la structure et le fonctionnement des vaccins.

Voici la page incriminée du site web de l'OMS au 9 juin 2020. Vous pouvez la voir  sur Archive.org. Descendez en bas de la page et cliquer sur la question relative à l'immunité collective ("What is herd immunity ?"). Vous y voyez ce qui suit:

Traduction:

Qu'est-ce que l'immunité collective ?

L'immunité collective est la protection indirecte contre une maladie infectieuse qui se produit lorsqu'une population est immunisée, soit par la vaccination, soit par une immunité développée par une infection antérieure. Cela signifie que même les personnes qui n'ont pas été infectées, ou chez qui une infection n'a pas déclenché de réponse immunitaire, sont protégées car les personnes immunisées qui les entourent peuvent faire office de tampon entre elles et une personne infectée. Le seuil d'établissement de l'immunité de groupe pour le COVID-19 n'est pas encore clair.

C'est exact dans l'ensemble. Même l'affirmation selon laquelle le seuil n'est "pas encore clair" est correcte. Il existe des immunités croisées contre Covid provenant d'autres coronavirus et il existe une mémoire des lymphocytes T qui contribue à l'immunité naturelle.

Cependant, sur une capture d'écran datée du 13 novembre 2020, nous voyons la définition suivante qui fait, en quelque sorte, comme si les êtres humains n'avaient pas du tout de système immunitaire mais dépendaient entièrement de big pharma pour injecter des choses dans leur sang.

Traduction de deux paragraphes essentiels:

Qu'est-ce que l'immunité collective ?

L'"immunité collective", également appelée "immunité de population", est un concept utilisé pour la vaccination, selon lequel une population peut être protégée contre un certain virus si un seuil de vaccination est atteint.

L'immunité collective est obtenue en protégeant les gens contre un virus, et non en les exposant à celui-ci. Pour plus de détails, lire le discours du Directeur général lors de la conférence de presse du 12 octobre.

Ce que cette définition de l'OMS fait, c'est de supprimer toute l'histoire de l'humanité, vieille d'un million d'années, dans sa délicate danse avec les agents pathogènes. On ne peut qu'en déduire que nous ne sommes rien d'autre que des ardoises vierges et inaméliorables sur lesquelles l'industrie pharmaceutique appose sa signature.

En outre, l'OMS ignore de coup et même efface 100 ans de progrès médicaux en virologie, immunologie et épidémiologie. C'est une approche anti-scientifique, qui fait de la pub à l'industrie du vaccin, exactement comme les théoriciens de la conspiration affirment que l'OMS procède depuis le début de cette pandémie.

Ce qui est encore plus étrange, c'est l'affirmation selon laquelle un vaccin protège les gens contre un virus plutôt que de les y exposer. Un vaccin traditionnel fonctionne précisément en stimulant le système immunitaire par l'exposition. Cela est connu depuis des siècles. Il est tout simplement impossible pour la science médicale de remplacer complètement le système immunitaire humain. Elle ne peut que le jouer via ce qu'on appelait autrefois l'inoculation. En excluant l'exposition, l'OMS semble même rejeter les méthodes de J&J en faveur de Moderna et Pfizer, qui utilisent des stratégies d'ARNm. C'est ainsi que l'on choisit les gagnants et les perdants de la technologie !

Enfin, le 4 janvier 2021 - suite au scandale que rédéfinition a provoqué - L'OMS a réintégré la réalité évidente de l'immunité naturelle.

Traduction :

Qu'est-ce que l'immunité collective ?

"L'immunité collective", également connue sous le nom "d'immunité de la population", est la protection indirecte contre une maladie infectieuse qui se produit lorsqu'une population est immunisée, soit par la vaccination, soit par une immunité développée par une infection antérieure. L'OMS est favorable à l'obtention d'une "immunité collective" par la vaccination, et non en permettant à une maladie de se propager dans un segment quelconque de la population, car cela entraînerait des cas et des décès inutiles.

Cette affirmation selon laquelle les vaccins sont meilleurs que l'exposition au virus est énoncée ici comme un dogme alors qu'il s'agit en réalité d'une question empirique. Si le vaccin ne confère pas une immunité durable et étendue - et ne peut le faire d'une manière qui garantisse à la population son innocuité - le dogme défendu par l'OMS est potentiellement faux.

Depuis un an et demi, les médias nous martèlent que la "science" exige que nous nous conformions aux diktats qui vont à l'encontre de toutes nos attentes — celles qui nous permettent de vivre librement et avec la certitude de nos droits. La "science" a pris le relais et nos droits de l'homme ont été bafoués. Et maintenant, la "science" supprime sa propre histoire, en effaçant ce qu'elle savait et en le remplaçant par quelque chose de fallacieux au mieux et de manifestement faux au pire. Comment s'étonner que la confiance en les institutions chargées de la santé publique est au plus bas.

Je ne peux pas dire exactement pourquoi l'OMS a fait cette volte-face sur des faits scientifiques fondamentaux. Compte tenu des événements de ces deux dernières années, il est raisonnable de penser que la politique était en jeu. Depuis le début de la pandémie, ceux qui prônent le confinement, l'hystérie et l'obligation de vacciner ont résisté à l'idée d'une immunité collective naturelle, insistant plutôt sur le fait que nous devions vivre dans la peur - masqués et confinés - jusqu'à ce que nous puissions tous nous faire vacciner. Maintenant que les vaccins n'ont pas réussi à fournir une protection contre les variants, les infections ou la transmission, on assiste à une frénésie désespérée pour sauver cette politique — à l'aide des rappels vaccinaux sans fin, de la prolongation du port des masques, et de la vie dans la peur.

La science n'a pas changé, seule la politique a changé. Et c'est précisément la raison pour laquelle il est si dangereux et mortel de soumettre la gestion des virus aux forces de la politique. La science finit par se plier à la duplicité de l'industrie politique, elle aussi.

Les études suggérant que l'OMS s'est trompée s'accumulent de jour en jour. Une nouvelle étude de l'UCSF  a révélé que "78 % des infections chez les personnes entièrement vaccinées faisant partie de l'étude étaient causées par des variants, contre 48 % des cas chez les personnes non vaccinées... Les résultats s'ajoutent à une liste croissante d'études qui démêlent pourquoi les personnes vaccinées sont encore si sensibles aux infections - et permettent de mieux comprendre ce que nous pourrions rencontrer à l'avenir."

En outre, une autre étude  a révélé que "chez les sujets vaccinés, les anticorps diminuaient jusqu'à 40% chaque mois suivant, alors que chez les convalescents, ils diminuaient de moins de 5% par mois." Et c'est pourquoi Fauci et tant d'autres parlent maintenant de rappels tous les 5 mois. Le vaccin n'est pas le ticket d'or que l'OMS promettait, et l'immunité naturelle n'est pas non plus quelque chose de si barbare et impensable qu'elle devrait être supprimée du site web de l'OMS et rétablie seulement après une tempête de protestations sur les médias sociaux.

Il y aura sûrement d'autres études montrant la même chose dans les mois et les années à venir. Les efforts de l'OMS pour jouer avec la science, manipuler le public et supprimer la vérité conduiront certainement à son discrédit pour de nombreuses années. On peut espérer qu'à l'avenir, l'OMS s'en tiendra à la science plutôt que de laisser sa réputation autrefois vantée être manipulée et abusée par des intérêts politiques et industriels qui n'ont pas à l'esprit les meilleurs intérêts du public.

Jeffrey A. Tucker
29/8/2021


Note du traducteur:
il est difficile de ne pas se demander si la posture de l'OMS face à la pandémie de SRAS-CoV-2 n'est pas une conséquence des "partenariats public-privé" dont il est question dans l'article "La Grande Réinitialisation".

Sources:
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